Par le langage sensible des images et des sons, le Festival du Film DocumenTerre se propose de rapprocher l’homme de la nature et tente d’agir à sa façon pour la sauvegarde des richesses de notre planète. Chaque année, un nouveau thème est choisi et pendant trois jours, des projections suivies de débats sont programmées autour du thème, avec la participation de réalisateurs, de scientifiques, d’universitaires…
Le Festival du Film DocumenTerre a obtenu le "Trophée du Développement Durable" décerné par le Conseil Départemental de la Dordogne.
Pass Festival (ttes les séances sauf le Ciné P'tit Dej' et le spectacle théâtral) : 25 € Tarif réduit : 17 € (-de 18 ans, minimas sociaux, demandeurs d'emploi, AAH, adhérents CinéToile) Place à l'unité : soirée d'ouverture : 12€ /TR 10€ autres séances à l'unité : 8€/ TR 6€
Après : « Le Vent », « L’Eau », « Le Feu », « La Terre », « La Forêt », « L’eau vive : Fleuves et rivières » , « Le Monde Souterrain », « Glace et glaciers », « L’Espace », « La Biodiversité », « Le Désert », « Les Peuples Autochtones » et « Les Îles », « La Montagne » sera le thème de cette 14ème édition.
Dans le monde entier, les montagnes sont un maillon essentiel du maintien de la vie sur notre planète. Couvrant 25% de la surface de la Terre, abritant 12% de la population mondiale à travers 120 pays, les zones de montagne abritent à elles seules 85% des espèces d’amphibiens, d’oiseaux et de mammifères. Prairies ou hauts reliefs, zones rocailleuses, volcaniques ou forêts, lacs d’altitude, cascades et petits ruisseaux… les montagnes fournissent des biens et services vitaux – en particulier en eau douce – à au moins la moitié de l’humanité et sont parmi les principaux centres de biodiversité. Une flore riche et variée à tous les étages, qui participe activement à l’atténuation des risques naturels et à la lutte contre l’érosion.
Aujourd'hui globalement dans un état de conservation favorable, les écosystèmes de haute montagne sont pourtant menacés : glaciers réduits par le changement climatique, milieux humides fragmentés et pollués par l’urbanisation et le tourisme, zones herbacées embroussaillées en raison de l’abandon des terres agricoles, faune dérangée par les activités humaines… Alors comment préserver la biodiversité, ainsi que les habitants des régions de montagne qui en sont les gardiens ? Comment lutter contre le changement climatique et les menaces que l’homme fait peser sur les écosystèmes montagnards ?
Que faire pour que le développement durable des montagnes devienne une priorité mondiale ?
Le Festival permettra de s’émerveiller, de partager les connaissances, de croiser les regards, de mettre en avant ceux et celles qui œuvrent pour préserver la montagne et sa biodiversité et de sensibiliser encore et encore....
Marc Batard est un alpiniste, conférencier, peintre français, né le 22 novembre 1951 à Villeneuve-sur-Lot.
Devenu guide de montagne, Marc Batard découvre que sa physiologie est particulièrement adaptée à la haute altitude.Le 26 septembre 1988, à tout juste 23 ans, il gravit en solitaire l'Everest sans oxygène en 22 heures et 29 minutesdepuis le camp de base de la face Sud1. Il figure à ce titre dans le Guinness Book comme le premier alpiniste à monter l'Everest en moins de 24 heures. Lors de cette ascension, il perd huit kilogrammes, et ne pesait à la descente plus que 46 kilos pour un poids de forme de 54 kilos au départ, il considère avoir été à l’extrême limite de son corps2. Il est surnommé le sprinter de l'Everest3.
À 43 ans, il se retire de la montagne des défis « engagés ». Il arrête définitivement l'alpinisme pour se consacrer à ses enfants et petits-enfants1. Puis il reprend la première passion de son enfance : la peinture. Actuellement, il écrit et travaille comme conférencier en abordant les thèmes de la prévention et de la sécurité, l'esprit d'équipe et du dépassement de soi.
Il anime des conférences publiques et scolaires depuis 1975. En 1989, à Washington, il prononce sa première conférence à l'étranger, suivie d'autres conférences en Italie, Espagne, Belgique, Canada, Portugal.
Avec son ami trompettiste Maurice André, il crée en 1995 l'association « En passant par la montagne », l’association permet à des jeunes et des adultes qui sont dans une situation difficile, d’exclusion sociale, d’échec scolaire, de maladie ou de handicap, de trouver, par la montagne, une motivation pour dépasser cette situation
Engagé, il lutte contre la pollution et la «marchandisation» des sommets. Et à 70 ans, il retourne sur l'Everest pour ouvrir un nouvel itinéraire qui permettra aux montagnards d’éviter la « cascade de glace », une section qui a causé de nombreuses morts.
Fils de guide, Alexis Profit acommencé la montagne dès 15 ans avec son oncle Christophe Profit. Tous les étés, il travaillait dans un refuge dans le massif du Mont Blanc.( refuge des Cosmiques )
Cela lui permis de confirmer sa volonté et son désir d’être guide de haute montagne.
Après un BTS bâtiment génie civil, il est parti découvrir les grands espaces du Canada seul pendant plusieurs mois. À son retour, il a travaillé dans un magasin de sport, travaux acrobatiques, puis il a passé le diplôme de pisteur secouriste et enfin de guide à 24ans.
Aujourd’hui il vit à St Gervais les bains. Il travaille été comme hiver partout dans les Alpes, et à l’étranger avec ses clients. Il fait partie de la compagnie des guides de St Gervais.
Il participe également à plusieurs projets de l’association "En passant par la montagne" en tant que pro et s'’investit au Conseil d’administration de l’association.